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Rénovation énergétique des logements

Dans le contexte de la canicule, l’ECIMA appelle les applicateurs d’isolants à privilégier l’efficacité énergétique et la protection de leurs clients en optant pour des isolants biosourcés à forte inertie thermique

Alors que la France connaît des pics de chaleur exceptionnels et que les Français cherchent à tout prix des moyens de conserver la fraîcheur dans leurs logements, l’Association des fabricants de ouate de cellulose ECIMA tire la sonnette d’alarme : pour assurer le confort des logements en cas de fortes chaleurs, il est essentiel d’anticiper les canicules en isolant les bâtiments avec des isolants à forte inertie thermique comme la ouate de cellulose, qui absorbent lentement la chaleur, réduisent les besoins en climatisation et remédient au manque d’inertie de la plupart des toitures françaises.

L’Association en appelle d’ailleurs à la responsabilité des applicateurs, et leur demande de privilégier des isolants à forte inertie thermique pour préserver la santé et le pouvoir d’achat des Français.

 

Les particuliers doivent être dûment informés et exiger des isolants à forte inertie thermique pour se protéger

« La ouate de cellulose, issue du recyclage de papier journal, fonctionne comme un airbag thermique : elle est l’un des isolants les plus performants pour maintenir durablement l’habitation au chaud en hiver et au frais en été. Les logements isolés en ouate de cellulose réduisent ainsi considérablement leur consommation de chauffage et de climatisation, donc leurs dépenses énergétiques », déclare Charles Kirié, Président de l’ECIMA.

L’une des forces de la ouate de cellulose est son inertie thermique et son déphasage, qui permettent d’atténuer fortement l’inconfort généré par les pics de chaleur. En combles perdus, la ouate de cellulose soufflée présente une masse volumique comprise entre 23 et 35 kg/m3, 2 fois supérieure à celle des isolants soufflés traditionnels. Les caractéristiques thermiques de la ouate de cellulose permettent d’obtenir les meilleures performances dans le cadre de travaux de rénovation énergétique, notamment pour assurer le confort des logements en cas de fortes chaleurs.

Par ailleurs, la ouate de cellulose possède une capacité thermique élevée (de l’ordre de 1 900 J/kg.K), ce qui augmente sa performance thermique et sa capacité à absorber la chaleur en été ou à la restituer en hiver. Elle présente également une résistance élevée à l’écoulement de l’air, contrairement à certains isolants traditionnels sur le marché du soufflage. Une faible résistance à l’écoulement de l’air peut considérablement dégrader les performances des isolants.

Enfin, la ouate de cellulose se caractérise par un déphasage important (environ 9 heures pour 350 mm de ouate de cellulose soufflée), ce qui permet de conserver la fraîcheur à l’intérieur du logement, particulièrement pendant les épisodes de canicule ou de fortes températures. Le déphasage des isolants soufflés est d’autant plus important que le point faible de la toiture de 90% des maisons françaises est l’inertie thermique, a contrario des maisons des pays du Sud, qui sont équipées de toits-terrasses.

 

Appel à la responsabilité des applicateurs

« Les épisodes de canicule de ces derniers jours nous rappellent l’importance de maintenir la fraîcheur dans les logements, non seulement en matière de santé publique, mais aussi en matière d’efficacité énergétique. Aujourd’hui, nous en appelons à la responsabilité des applicateurs et des entreprises de travaux d’isolation. Isoler en ouate de cellulose plutôt qu’en laine minérale est certes un peu plus fastidieux (l’isolant est plus dense, donc plus lourd et plus volumineux) et un peu plus coûteux, mais les avantages sur le long terme font vraiment la différence », précise Charles Kirié.

« Les applicateurs ont un véritable rôle à jouer auprès des particuliers : en leur recommandant d’isoler leur logement en ouate de cellulose, ils leurs permettent non seulement de conserver la fraîcheur lors des fortes chaleurs, mais aussi d’éviter le recours à la climatisation. Le choix de l’isolant a donc des conséquences très importantes sur la santé des occupants, la consommation et la facture d’énergie. »

 

Certains professionnels avisés ont compris les avantages de l’isolation biosourcée pour le confort d’été :

https://particuliers.engie.fr/economies-energie/conseils-economies-energie/conseils-travaux-renovation/densite-materiaux-isolants.html

« Les matériaux comme la ouate de cellulose (et les isolants biosourcés en général, laine de chanvre, liège…) ont une bonne densité qui leur confère donc une capacité thermique élevée. Autrement dit, ils absorbent lentement la chaleur. Ils possèdent également une capacité déphasage importante : ils ne se laissent pas traverser par la chaleur. Ils sont en cela d’excellents isolants thermiques apportant du confort en été comme en hiver. »


https://www.francebleu.fr/infos/environnement/face-a-la-canicule-la-solution-de-l-isolation-thermique-1657563989

« La solution selon le couvreur est de changer d’isolant. Il cite les bio-matériaux que son entreprise propose, comme la fibre de bois, la ouate de cellulose, la laine de roche et même le chanvre, achetés dans une coopérative d’agriculteurs, en Vendée. «La chaleur va mettre beaucoup plus de temps à traverser [ces isolants], ce qui permet un meilleur confort pendant les périodes de canicule» affirme le gérant des Couvreurs occitans. »


https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/isoler-son-logement-de-la-chaleur-l-association-globe-21-encourage-l-utilisation-d-isolants-biosources-plus-efficaces-que-les-materiaux-traditionnels-2583084.html

« La ouate de cellulose offre des caractéristiques très intéressantes, particulièrement en termes de déphasage. Le temps entre lequel la chaleur est absorbée par le matériau avant d’être restituée peut atteindre 12 heures. »