SEO : Répondre aux intentions de recherche grâce au cocon sémantique

seo cocon sémantique

Obtenir un bon positionnement sur internet grâce au référencement naturel (SEO) est un enjeu majeur dans la stratégie de marketing digital d’une entreprise. La concurrence générée par les nombreux acteurs sur le marché pousse les entreprises à étoffer leur stratégie de contenu en allant beaucoup plus loin dans leur production de contenu à valeur ajoutée. Ecrire pour les moteurs de recherche est une technique révolue depuis longtemps, et il est devenu primordial de rédiger des contenus riches destinés aux internautes en quête d’informations de plus en plus précises.

Dans cet article nous tenterons de répondre aux questions souvent posées en termes de référencement naturel :

  • Mon site est bien positionné en longue traîne, mais comment faire pour le faire remonter sur une requête de 2 mots (courte traîne) ?
  • Les intentions de recherche sont de plus en plus évoquées par les professionnels, mais comment les identifier ?
  • Une stratégie de cocon sémantique paraît efficace, mais comment la mettre en place réellement ?

Voici autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre.

Longue traîne / courte traîne : l’équation impossible ?

Schéma incontournable dans une stratégie de référencement naturel, le schéma de la longue traîne est devenu incontournable. Il met en corrélation le nombre de mots clés travaillés et le taux de conversion.

Il est plus fréquent d’évoquer la longue traîne, mais faisons un focus sur les différentes traînes existants dans le référencement naturel

Qu’est-ce que la courte traîne SEO ?

La courte traîne SEO est composée d’un ou deux termes de recherche. Ces requêtes génèrent beaucoup de trafic, mais sont par définition très génériques et donc peu qualifiées. Il est compliqué de se positionner sur ces termes de recherche.

Exemple : chaudière, artisan, peinture

Qu’est-ce que la moyenne traîne SEO ?

La moyenne traîne SEO est composée de 3 mots clés. L’intention de recherche est un peu plus affinée. Ces termes sont un peu moins concurrentiels et leur volume de recherche plus réduit.

Exemple : remplacement de chaudière, peinture bâtiment professionnelle

Les termes de courte traîne ou de moyenne traîne vont alors faire l’objet d’un travail spécifique que nous développerons dans notre troisième point consacré au cocon sémantique.

Qu’est-ce que la longue traîne SEO ?

La longue traîne SEO concerne les requêtes à partir de 4 mots clés. A partir de ce stade, l’intention de recherche est importante. Le caractère local entre souvent en compte dans ce type de recherche. Les requêtes sont moins nombreuses, mais la qualification de la recherche ou l’intention d’achat est clairement plus précise. Par conséquent le taux de conversion est meilleur. Une longue traîne bien étudiée permet de travailler des centaines de termes de recherche pour un même site web.

Une stratégie de longue traîne SEO est souvent mise en place auprès d’artisans qui souhaitent travailler dans une zone géographique restreinte.

Exemple : remplacement de chaudière à Quimper

Le schéma ci-dessous issu de notre dossier marché sécurité électronique montre que le terme de courte traîne « serrure multipoints » est très concurrentiel et le taux de conversion est très faible car il ne qualifie pas de demande particulière ou d’intention précise. Le terme de moyenne traîne « serrure multipoints biométrique » est de requêtage moyen et le taux de conversion est moyen. Il affine un peu plus la recherche. Le terme de longue traîne « serrure multipoints biométrique sans fil » a une concurrence plus faible et un taux de conversion plus élevé, compte tenu de sa précision. Son taux de conversion sera par conséquent meilleur.

longue-traine-maconnerie

Analyse des intentions de recherche

Comme nous venons de le voir, les termes de longue traîne vont qualifier plus précisément les intentions de recherche des internautes. Comment alors connaître les intentions de recherche au-delà des termes locaux (ville, département, région) ?

Intentions de recherche quantitatives

Précisons d’abord que Google analyse via ses données et son algorithme beaucoup d’informations. Ces données sont analysées et quantifiées par des « outils métiers » comme Google Ads, Ubersuggest, SEMRush, ou encore AHrefs. Cette liste n’est pas exhaustive.

Ces outils mesurent le plus souvent le nombre de recherches mensuelles, les prévisions de trafic, le taux de concurrence, ou encore le CPC (Coût par clic) moyen d’un terme de recherche (utile lors de campagnes publicitaires Google Ads).

Ceci est une première étape qui permet de quantifier notamment des volumes de recherche, et d’avoir des idées de mots clés.

Intentions de recherche qualitatives

Il est également possible d’avoir des informations très intéressantes dans les résultats de recherche sur Google. Le moteur de recherche propose désormais des suggestions sous la forme d’autres questions posées, ou de visuels spécifiques.

A titre d’exemple, lors d’une recherche du type « peintures bâtiment », voici les suggestions proposées en milieu de page :

En toute fin de page, Google suggère également des idées de recherches associées :

seo recherches associees google

Toutes ces suggestions permettent de qualifier efficacement des intentions de recherche et ainsi orienter les professionnels dans leur stratégie de contenu. Connaître ces outils facilite la création du planning éditorial lorsque des articles de blog ou actualités sont rédigés.

Pourquoi mettre en place un cocon sémantique ?​

Le cocon sémantique est une technique de référencement naturel visant à regrouper sous une même thématique les contenus d’un site web. Il est important de rappeler qu’un bon référencement naturel repose sur une stratégie de liens correctement établie. Les liens internes permettent de faire circuler la popularité entre vos pages (Linkjuice). Les liens externes apportent de la popularité à vos pages (Netlinking externe).

Qu’est-ce qu’un cocon sémantique ?

Un cocon sémantique est constitué d’un ensemble de pages traitant d’un même sujet et regroupant les pages par grappe.

La « page mère » a pour objectif de travailler les mots clés les plus concurrentiels et de courte ou moyenne traîne. Il est nécessaire de rédiger un contenu très dense sur cette page (1 500 à 2 000 mots minimum).

Des « pages filles » seront rédigées et traiteront d’une spécificité du sujet traité par la « page mère ». Idéalement ces contenus doivent contenir 800 mots minimum. Des liens internes pointent des pages filles vers la « page mère » afin de lui apporter le fameux « linkjuice » (jus de lien).

Il est utile de préciser que des liens peuvent être établis entre les « pages sœurs ».

Des liens externes permettent de renforcer la popularité et d’apporter du linkjuice externe à la page mère. Cela contribuera à l’augmentation du Trust Flow (TF) mesuré par l’outil Majestic SEO, du Domain Autority (DA) calculé par Moz, ou encore du Domain Rating (DR) établi par Ahrefs.

Le cocon sémantique peut être schématisé ainsi :

Comment créer un cocon sémantique ?

Les bases sont désormais posées, mais concrètement comment mettre en place un cocon sémantique ? Deux cas de figure peuvent se poser :

  • Vous ne possédez pas de blog
  • Vous possédez déjà un blog

Vous ne possédez pas de blog

Si vous ne possédez pas de blog, il est conseillé d’établir un planning rédactionnel afin de commencer à hiérarchiser les contenus à créer. A cette étape, vous pourrez vous inspirer du paragraphe développé ci-dessus concernant les intentions de recherche. Cela permettra de concevoir les sujets à traiter selon les « articles filles » et « l’article mère » souhaité.

Vous possédez un blog

Dans ce cas, il est conseillé de cartographier et de regrouper les articles par sujet. Ces articles constitueront les « articles filles ». A ce stade, il est également conseillé de s’inspirer des intentions de recherche afin de cerner au mieux le sujet dans sa globalité. Nous vous conseillons également d’évaluer le contenu en place. Si vos articles sont trop succincts, ou n’apportent pas d’informations assez précises, nous vous conseillons d’étoffer vos articles en conséquence. Pour rappel, au moins 800 mots pour un « article fille » et 1 500 à 2 000 mots pour un « article mère ».

L’exemple ci-dessous présente le cocon sémantique réalisé pour notre client Onip. De nombreux « articles filles » ont été rédigés et pointent vers un « article mère » spécifiquement rédigé pour travailler la requête de moyenne traîne « peinture bâtiment » et « peinture bâtiment professionnelle ».

cocon sémantique seo onip

Nous espérons que cet article aura permis un éclairage plus précis entre les intentions de recherche et la mise en place d’un cocon sémantique. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez être accompagné dans votre stratégie de contenu.

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